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 I don't like the drugs, but the drugs likes me ! - Aaron

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Maelys Jade Cromwell

Maelys Jade Cromwell

» RANG DU PERSONNAGE : I don't like the drugs, but the drugs likes me ! - Aaron Hd1
» AGE : 34
» OU ES TU? : Quelque part où tu es pas ! (:
» ETUDES/TRAVAIL : Étudiante en droit.
» HUMEUR : Je t'en pose des questions ?
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MessageSujet: I don't like the drugs, but the drugs likes me ! - Aaron   I don't like the drugs, but the drugs likes me ! - Aaron EmptyLun 1 Nov - 5:48

Aaron & Maelys
I DON'T LIKE THE DRUGS, BUT THE DRUGS LIKES ME !


I don't like the drugs, but the drugs likes me ! - Aaron Rob-robert-pattinson-15752110-100-100 I don't like the drugs, but the drugs likes me ! - Aaron Hilary01d



Encore une même journée qui se lève. Les journées se ressemblent toutes. Elles sont identiques, pleines de souvenirs douloureux et tristes. Tant de souvenirs que j'aimerais effacer de ma mémoire à tout jamais. Toutes les blessures que je cache au fond de moi, toutes ces choses que je ne dis jamais. A personne. Ils ne doivent jamais savoir ce que je cache, ce que je suis réellement. Une fille paumée. Une fille qui ne sait pas ce qu'elle veut vraiment, et qui fait n'importe quoi à longueur de journée. Cette même fille qui se retrouve dans cette petite ville pour suivre des études de droit alors qu'elle passe son temps à prendre de la drogue dans le simple but d'oublier son existence minable. Tu parles d'une vie ! J'en ai marre de faire semblant, de me cacher. J'en peux plus de sourire alors que j'ai envie de m'écrouler sur le sol et pleurer toutes les larmes de mon corps. Je ne supporte plus ces événements qui me reviennent en mémoire et qui me font du mal. J'en ai marre d'être là, tout simplement.

Je sors de mon lit après qu'un rayon de soleil taquin s'est posé droit sur mon visage. M'accordant les effets de sa lumière qui a traverser mes paupières closes. Lorsque j'ouvre les yeux, le soleil m'éblouit. Je me demande pourquoi je n'ai pas fermer les volets hier soir.. Trop défoncée, certainement. Je me dirige lentement vers la salle de bain, je referme la porte derrière moi et regarde mon reflet dans le miroir. Je ressemble à rien. On dirait un zombie. Je soupir et ouvre la porte de la douche. Après avoir retiré mes vêtements, j'entre dans la cabine et ouvre le robinet d'eau chaude. Une fois sous l'eau, je laisse l'eau brulante me détendre. Je me brule un petit peu, mais je m'en fiche. Cette douleur là n'est en rien comparable à celle que je ressens tous les jours. Je me lave rapidement, mais restant quand même une bonne demi-heure sous l'eau. Une fois fini, j'éteins le robinet et sort de la cabine en enroulant une serviette autour de moi que je noue sur ma poitrine. Je retourne vers le miroir, j'efface la buée à l'aide de ma main et me regarde. C'est déjà mieux que tout à l'heure, c'est certain. Mais il y a encore des efforts à faire afin que je sois présentable pour me rendre en cours. Je me sèche complètement et retourne dans ma chambre. En ouvrant mon dressing, je soupir. Je ne sais jamais quoi mettre le matin. En haussant les épaules, j'opte pour un petit haut noir ainsi qu'un jean slim de la même couleur. Des escarpins à talons rouges et une petite veste noir. Je retourne dans la salle de bain et me maquille légèrement avant de lisser mes cheveux. Plusieurs minutes plus tard, je suis enfin présentable.

Me rendant dans la cuisine, je manque de faire tomber un vase qui se trouve sur un meuble. Grâce à mon agilité, je le rattrape de justesse et le repose en souriant. Finalement, j'ai appris à vivre avec mon dos et cela me facilite bien souvent la vie. Je me prépare une tasse de chocolat chaud et je mange rapidement un croissant. Je finis par un grand verre de jus d'orange et retourne dans la salle de bain me brosser les dents. Maintenant, je suis enfin prête. Un regard sur mon portable me fait comprendre que je risque d'être en retard si je ne me mets pas en route rapidement. Mais il me reste encore une chose à faire. Je rentre dans mon dressing et fouille quelques secondes avant de sortir un petit sachet qui contient de la poudre blanche. De la cocaïne. Je m'assois sur mon lit et me prépare deux lignes. A l'aide d'une paille, je les sniffe rapidement en penchant ensuite ma tête en arrière. Dans quelques minutes, je serais euphorique et personne ne saura que je vais mal. Prenant deux pilules de LSD que je mets dans la poche de mon jean, j'attrape mon sac et mes clés et quitte mon loft.

Une fois dans ma voiture, je mets de la musique à fond et roule en direction de l'université où une longue journée de cours m'attend. Je ressens déjà l'effet de la drogue, je me sens bien. Je change en dansant sur mon siège, je ris pour un rien. En bref, je suis déjà défoncée au petit matin et j'adore cette sensation de bien être qui m'envahit au fil des secondes. A un feu rouge, je prends mes deux pilules que j'avale rapidement. Je n'ai plus conscience de rien. Cette drogue me fait le plus grand bien, j'en profite. Je ne pense à rien d'autre, pas même aux conséquences que cela pourrait avoir sur ma vie, ma santé et les autres. En arrivant à l'université, je commence à voir difficilement. Je parviens tout de même à me garé sur le parking, mais j'ai soudainement froid. Je trouve cela bizarre. C'est vraiment étrange. Je sors difficilement de ma voiture et m'adosse contre la portière de mon 4x4. Je passe ma main sur mon front, il est brulant et je suis en sueur. Je ne comprends pas, j'ai pourtant l'impression de mourir de froid. Je claque des dents, je tremble de tout mes membres. J'aperçois au loin une amie qui arrive vers moi en courant. Je ne bouge pas, j'en suis incapable.

« Maelys ? Ça ne va pas ? »

Sa voix me paraît être lointaine. Ma tête tourne, ou j'ai l'impression que le monde tourne autour de moi. Ma vue se brouille, j'ai l'impression de sombrer, de plus en plus. Lentement, je tombe, je glisse, je me retrouve sur le sol froid de ce parking. Elle se penche sur moi, je ne l'entends pas. Ces lèvres bougent, mais je n'entends rien de ce qu'elle me dit. Au moment où elle sort son portable, mes yeux se ferment, je ne vois plus rien. Je tremble toujours autant et puis, c'est le trou noir.

Je reprend mes esprits dans un endroit qui me semble étrange. Je vois le visage d'un homme penché au dessus du mien. J'ai envie de hurlé, mais je n'y arrive pas. Je l'entends me dire qu'on me conduit à l'hôpital. Non ! Pas ça, je ne veux pas. Ils sauront que je prends de la drogue, je serais fichue. J'essaye de me relever, mais je suis faible et il me retient de toute façon. J'essaye de me débattre, mais rien n'y fait. Finalement, je sombre une nouvelle fois dans le néant alors que nous arrivons à l'hôpital. Je ressens encore les mouvements, on me transporte, les gens s'agitent, parlent beaucoup. Demande des choses incompréhensibles. On me transporte encore et on m'allonge dans un lit. Et c'est à ce moment que je ne perçois plus rien du tout.
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Aaron Ezeckiel Cromwell

Aaron Ezeckiel Cromwell

» RANG DU PERSONNAGE :
I don't like the drugs, but the drugs likes me ! - Aaron 10xadd5
Kayla ♥ Ma folie, mon amour

I don't like the drugs, but the drugs likes me ! - Aaron 30s9jlt
Lawnie, mon jumeau, mon petit frère.

» AGE : 38
» A SAVOIR SUR TOI : lunaire & rêveur
amoureux & doux
travailleur & sérieux
gentil & compréhensif

» OU ES TU? : certainement au boulot ou avec Kayla
» ETUDES/TRAVAIL : psychiatre - hypnotiseur
» HUMEUR : bonne!
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I don't like the drugs, but the drugs likes me ! - Aaron _
MessageSujet: Re: I don't like the drugs, but the drugs likes me ! - Aaron   I don't like the drugs, but the drugs likes me ! - Aaron EmptyLun 1 Nov - 8:49

Aujourd'hui est une journée comme une autre pour Aaron, comme toujours il travail, il ne peut pas s'arrêter de travailler depuis la mort de sa mère. Il se souvient encore de ce jour, il en cauchemarde même, il se revoie entourer des ses frères et de sa sœur dans le cimetière, beaucoup de personnes de Londres sont la, toute les personnes qui connaissaient leur mère mais aussi d'autres qui n'étaient la que pour la forme. Aaron n'avait pas fait attention à toute ses personnes il ne s'était préoccupé que de ses frères et soeurs, les tenant tous comme il le pouvait avec Maelys dans ses bras, John a son coter droit et Lawrence à gauche il les avaient tous à ses coter et les tenaient par les épaules ou contre lui.

Cette journée avait été terrible pour tous, c'était Aaron qui les soutenait tous, Maelys pleurait toujours dans le creux de ses bras, John lui tenait la main et Lawrence faisait les cent pas quand leur père Charles arriva, il n'avait l'air de ne ressentir aucune peine, tout ce qu'il voulait c'est que tout soit parfait et qu'il remercient toute les personnes qui étaient venus. Comme de coutume il prit toutefois Aaron dans ses bras, celui dont il était le plus fière et salua de la tête ses autres enfants. Aaron lui avait dit qu'il pouvait leur montrer à eux aussi de l'affection mais il n'avait fait que lui sourire et était partie rejoindre les convives c'est à ce moment que Lawrence en eut assez et se leva pour affronter leur père.

Évidement il se souvenait de la suite, ils s'étaient énerver devant tout le monde et Aaron avait du les séparer parce qu'ils en venaient aux mains, ils partirent tout les quatre pour l'aéroport et ne jamais revenir. Soupirant Aaron posa ses mains sur son visage, il n'aimait pas repenser à tout cela, à son père surtout mais il ne pouvait qu'y penser vu ce qu'il avait vu pendant le BlackOut, évidement il n'en avait parler à personne et il ne savait pas quoi faire. La journée avait été longue, il n'avait pas pris de nouvelle de ses frères et sœurs depuis plusieurs jours déjà, avec son travail il n'en avait pas souvent le temps, il avait même des difficultés à rentrer le soir alors que Kayla sa femme l'y attendait, heureusement qu'elle était compréhensive sinon elle l'aurait sans doute déjà quitter. Il était dans les coups de 21 heures quand il se rendit compte qu'il faisait nuit, il avait passer sa journée dans son bureau à travailler sur ses dossiers à essayer de trouver un moyen pour aider ses patients mais à présent il était tant de prendre une pause et de manger quelque chose. Aaron ne mangeait pas souvent, une fois par jour et encore quand il trouvait du temps ce qui était rare puisqu'il avait toujours quelque chose à faire, d'habitude cela l'aidait à ne pas penser mais depuis le Blackout même le travail ne lui suffisait plus.

Il se leva et alla dans la salle de pause, il n'y avait personne à cette heure, tous était dans leur bureau, ceux qui travaillaient de nuit, ils avaient tous une vie à coter alors qu'Aaron pas vraiment, surtout ses derniers temps. Il ouvrit le frigo pour voir si il restait quelque chose et fut impressionner de voir autant de gâteaux et de plat, de salades et autre, ils pensaient tous à ramener à manger pour tous, cela touchait beaucoup Aaron, c'était quelqu'un de foncièrement bon qui aimait aider les autres et qui n'attendait rien en retour. A la clinique il avait une patiente qui répondait au nom de Jannine elle était assez âgé et surtout elle était seule, elle lui avait toujours fait pensé à leur mère Elizabeth c'est sans doute pour cela qu'il était tant attacher à elle. Il se demandait soudainement si elle avait bien mangé, il se dirigea dans près de sa chambre et vit de la lumière, il frappa doucement et entra, Jannine était la sur le lit fixant le mur.

« Bonsoir Jannine comment vas-tu? »

Il avait l'impression que cette chambre était sans vie, Jannine était la seule qui n'avait pas apporter d'affaire personnel sans doute parce qu'elle ne tenait à rien c'est pour cela que dès qu'il y pensait Aaron lui apportait un bouquet mais il remarquait rapidement qu'il n'y en avait plus, avec ses semaines chargés il avait du la mettre de coter comme tout les autres. Il s'assit au bout de son lit et lui fit un sourire d'excuses.

« Semaines chargés non? »

Elle lui sourit et lui lança un petit clin d'œil. Elle avait raison et tout compris et évidement elle ne lui en voulait pas. Aaron pris sa main dans la sienne et lui caressa tendrement. Elle avait les traits de leur mère c'était étrange parfois il avait l'impression de la voir à travers elle mais cela ne le dérangeait pas et ne lui faisait aucune peine, Aaron ressentait de la douleur et de la tristesse comme tout le monde mais il s'en était accommoder depuis tout ce temps.

« En effet on peut dire cela... »

Elle pressa sa main dans la sienne et lui sourit, il n'avait pas ressenti se sentiment maternelle depuis longtemps et cela lui fit énormément de bien. Il ressentait ce qu'il avait ressenti il y a longtemps et si peut de fois avec Elizabeth, depuis son plus jeune âge il la nommait ainsi et non mère puisqu'elle ne passait pas de temps avec lui en réalité avec aucuns de ses enfants. Avoir ce sentiment de compter pour quelqu'un lui faisait étonnement du bien, il se sentait bien ce qui était rare ses derniers temps, il lui parla furtivement de ce qui n'allait pas et passa la soirée à parler avec Jannine quand il remarqua qu'il était réellement tard et retourna dans son bureau, il n'avait pas encore manger quand un de ses collègues frappa et lui apporta un sandwich au poulet.

« O! Merci Hayden tu es gentil. »

Il mangea et termina sans dossiers en finissant finalement par s'endormir dans les coups des 5 heures du matin. Il fut réveiller par un coup de téléphone dans les coups des 9 heure 30. Ayant légèrement de la bave au coin de la bouche il se l'essuya et appela le poste de l'hôpital qui l'avait bipper en urgence. Sans comprendre il se leva d'un coup et sortit en claquant la porte de sa chambre, jamais il ne c'était senti aussi désespérer. Il monta dans sa voiture et chercha dans sa boite à gants ses anti-douleurs et ses somnifères mais il se rappela qu'il avait tout jeter pour Kayla l'autre soir. Énerver et malheureux il frappa son volant et son klaxon retentit sur tout le parking, il appuya sur l'accélérateur et arriva très rapidement à l'hôpital, il était près à lui hurler dessus à dire tout ce qu'il pensait et lui demander pourquoi elle avait fait cela mais lorsqu'il arriva devant la chambre et qu'il la vit derrière la vitre il se stoppa net et se laissa tomber contre le mur d'en face. Les jambes grelottante il se laissa tomber et laissa des larmes couler, il n'avait jamais pleurer de sa vie a ce qu'il s'en souvienne, même durant l'enterrement de sa mère il n'avait pas pleurer, jamais, mais la il finit par craquer et se laissa aller contre le mur se moquant des chuchotis et des personnes autour de lui qui se mouvaient en ce demandant qui il était et pourquoi il était ainsi. Un moment s'écoula quand il s'arrêta, il ne pouvait pus pleurer sans doute du à cause de la fatigue et au faite aussi qu'il devait être déshydrater puisqu'il n'avait pas bu depuis plusieurs jours ainsi que manger mais il restait toujours debout, près à se lutter contre la fatigue, la douleur, la faim, tout cela pour cacher la véritable douleur sa souffrance persistante et permanente qui a se moment avait finit par reprendre le dessus.

Entrant dans la chambre il s'assit sur le tabouret et regarda son dossier puisqu'elle n'était toujours pas éveiller, il resta un moment à tout lire quand il vit qu'elle avait de la drogue dans le sang, c'était le fléau de la famille, John en avait pris, Lawrence aussi, ils avaient décrocher il y a peu et lui même tentait de décrocher de ses antidépresseurs et de ses somnifères, il ne pouvait pas lui jeter la pierre... Attendant qu'elle se réveille il lui prit la main et commença à prier, il n'avait jamais crus en dieu ou en quoi que ce soit d'autre mais il avait le besoin de se raccrocher pour une fois à quelque chose...

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Maelys Jade Cromwell

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I don't like the drugs, but the drugs likes me ! - Aaron _
MessageSujet: Re: I don't like the drugs, but the drugs likes me ! - Aaron   I don't like the drugs, but the drugs likes me ! - Aaron EmptyLun 1 Nov - 9:42

Ce souffle de vie qui paraissait être loin. Cette lumière qui semble être cachée par les sombres nuages. Ce noir complet qui envahit peu à peu cet être. Une âme qui est prise dans les tourments des Enfers, sans aucun moyen d'en sortir. Les secondes, les minutes défilaient à une vitesse folle. Je ne savais pas depuis combien de temps je me trouvais ici, allongée sur ce lit d'hôpital. Je ne voulais pas ouvrir les yeux, je n'ai aucune envie de revoir la lumière. J'aimerais tellement être loin. Loin de cette vie, loin de tout cela. Mais je n'ai pas le droit. Ou peut-être que si. Mais je n'ose pas prendre cette liberté de mettre un terme à toutes mes souffrances. Après tout, je ne suis pas la seule à souffrir, je n'ai pas ce monopole. Il faut que je me batte, que je m'accroche. Puis, je sens cette présence à mes côtés. Cette main qui tient la mienne. Inutile que j'ouvre les yeux pour savoir qui est avec moi. Aaron.

De tous mes frères, il est certainement celui que je préfère. Celui dont je suis la plus proche. J'ignore pourquoi, mais c'est ainsi. Bien évidemment, j'aime tout mes frères, ils sont très important pour moi. Ils sont ma vie, mon souffle, mon âme. Mais avec Aaron, c'est complètement différent. Je n'ai pas besoin de dire le moindre mot quand ça ne va pas, il le devine tout seul. Et puis, il trouve toujours quoi me dire quand je broie du noir. Et puis, il est aussi celui qui me remet en place quand je vais trop loin. Dans un sens, il est mon équilibre. Sans lui, ce serait complètement différent et je m'estime heureuse qu'il soit dans ma vie.

Pourtant, cela ne m'empêche pas de faire des conneries. Comme prendre de la drogue tous les jours depuis des années. Mais personne n'a rien vu. Je m'en cache assez bien. Je sais que ce n'est pas quelque chose de bien, mais je ne sais plus faire autrement. Je suis accrocs à la drogue, et je ne parle même pas de l'alcool lorsque je me trouve en soirée. Ça coule à flot et je suis incapable de mettre un pied devant l'autre. Mais pour le moment, mon addiction m'a conduite tout droit dans cet hôpital, et je pense déjà savoir pourquoi. Overdose. Il faut dire que j'ai pris une sacré dose, je ne faisais même plus attention à rien. Mais maintenant, je me sens mal d'avoir fait cela. Et je suis encore plus mal à cause du fait qu'Aaron soit là et qu'il me voit dans cet état. Mon mal être vient d'être mit à jour en quelques secondes seulement. J'aimerais disparaître de la surface de la Terre pour l'éternité pour ne pas avoir à affronter cela.

Ne pouvant pas feindre d'être endormie continuellement, je décide d'ouvrir lentement les yeux. La lumière de la chambre m'aveuglant légèrement, mes yeux se tournent et se posent sur mon grand frère. Je me mords légèrement la lèvre inférieure, j'ai une perfusion à mon bras, j'ai horreur de ça. Je ne me sens pas très bien, j'ai encore un peu la tête qui tourne, mais je pense que ça ira mieux au fil des minutes. Je sers la main de mon frère dans la mienne, une légère pression qui fait dire que je suis réveillée. Je détourne mon regard, le posant sur le mur qui se trouve face à moi. Je n'ai pas le courage d'affronter son regard, cela m'est impossible.

« Ne dis rien.. Je me sens déjà assez mal comme ça.. » soufflais-je en soupirant légèrement.

Je n'ai pas envie qu'il soit en colère contre moi, qu'il me dise qu'il est déçu, qu'il ne me pensait pas capable d'une telle chose. Je sais qu'il a lu mon dossier, je m'en doute fort même. Il sait donc que j'ai de la drogue dans le sang, que j'en avais beaucoup lorsque je suis arrivée ici. Cela doit être bien noté que j'ai fais une overdose. Deux de mes frères sont passés par là aussi. Maintenant, c'est mon tour. La drogue, toute une histoire de famille apparemment. Mais ce n'est peut-être pas pour les mêmes raisons. Du moins, je ne sais pas trop. Moi j'en prends pour oublier ma pauvre vie minable. Cette vie que je n'ai plus la force de vivre. Toutes ces années de souffrance commence à me faire de plus en plus de mal. Je peux encore voir le visage haineux de ce père qui n'en était pas vraiment un. Ce même homme qui me frappait, qui me crachait des horreurs en visage. Comme quoi je n'étais qu'une erreur et que jamais je n'aurais du venir au monde. Que ma mère aurait du avorté plutôt que de me mettre au monde. Je ne montrais rien, mais toutes ces paroles me faisaient mal. J'en souffrais et lorsque j'allais dans ma chambre, je m'effondrais sur mon lit en pleurant. Je n'avais plus le courage de rien.

Et c'est encore le cas maintenant. Je n'ai plus aucune force. Je me laisse mourir, je pense que c'est cela le fond du problème. Ce manque de force qui m'envahit. Je me nourris à peine, juste des cochonneries, mais je saute la plupart des repas. Le soir, je mange un yaourt et ça s'arrête là. A part le petit déjeuner, je n'ai rien d'autre dans le ventre et cela commence sérieusement à se voir. Je perds du poids, pourtant, je n'ai pas envie d'être anorexique, mais c'est ce qui m'arrive en ce moment. Cette chute de poids. C'est comme un appel au secours muet. Une façon de dire que je ne vais pas bien, mais je m'en cache pour pas qu'on le voit. Voilà qui est bien contradictoire. Mais je suis tellement compliquée à comprendre.

« Je suis là depuis longtemps ? » demandais-je en me perdant dans la contemplation de ce mur qui semblait être vachement intéressant.
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Aaron Ezeckiel Cromwell

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MessageSujet: Re: I don't like the drugs, but the drugs likes me ! - Aaron   I don't like the drugs, but the drugs likes me ! - Aaron EmptyMar 2 Nov - 6:13

Aaron repensa à ce jour ou il s'était retrouver à l'hôpital, c'était après une accident de voiture, cela avait eut lieu il y a plus de deux ans maintenant mais il s'en souvenait encore, il était monter dans sa voiture il commençait à pleuvoir et il faisait nuit, la clinique Elizabeth Cromwell n'était pas encore ouverte, elle était en construction et Aaron y passait ses journées pour vérifier que tout était en ordre quand il ne travaillait pas à l'hôpital. Il alluma la radio pour entendre les informations de la journée, rien de bien spécial, et se laissa bercer par les clapotis des gouttes d'eau sur le toit de la voiture. Le feu passa au vert & Aaron s'engagea mais le camionneur se trouvant devant lui n'avait pas décider de s'arrêter, il lui fonça dedans et il perdit connaissance. Le résultat était sans appel, Aaron ne pouvait plus bouger, il n'avait plus la faculté de marche ni même de bouger les bras encore moins ses doigts il était pour le moment totalement paralyser et ne ressentait qu'une immense souffrance comme une plaie béante à l'intérieur de son être. Il resta ainsi un moment, le choc à été rude & il regagna ses membres petit à petit, cela commença par ses doigts puis sa nuque, ses bras et difficilement ses jambes. La gauche restera à jamais blesser par l'accident puisqu'il boite légèrement, cela ne se remarque que lorsqu'il court. Il resta plus d'un an à l'hôpital pour les soins puis encore un moment après en séances de rééducation. C'est à ce moment ou il chuta.

& cette chute fut rude, il était complètement accrocs aux antidépresseurs & anti-douleurs ainsi qu'aux somnifères, comment pouvait-il continuer à vivre sans tout ses médicaments qui l'avaient border durant plus d'un an? Ce n'était plus possible à ses yeux et lorsque son centre ouvra il continua à prendre les médicaments allant droguer soigner ses patients. Cela n'était pas dérangeant puisque cela ne se voyait pas, les anti-douleurs servaient effectivement à soulager quelque chose, mais ce n'était plus la douleur qu'il avait ressenti, celle de ses membres, c'était celle qui ressentait au fond de lui, celle de son mal être, la souffrance de son enfance bien qu'il n'est jamais été battu, il avait souffert pour ses frères et sœurs. Il se haïssait lui même, il aurait préféré être dans le lot plutôt que de les voir subir comme il les avaient toujours vu. Il essayait toujours de convaincre son père de ne pas les frapper, soit en lui disant qu'il ferait quelque chose pour lui soit en réclamant d'aller chez leur grand parents un week-end ou durant les vacances mais malheureusement pour eux ils n'étaient pas souvent la. Il se rappelait de tout ce qu'il c'était passer durant leur enfance, comme si à chaque clignement d'œil il avait un image qui apparaissait, il n'arrivait plus à vivre avec ses images alors il s'enivrait avec les médicaments dont il devint rapidement dépendant.

Il ne pouvait pas jeter la pierre à sa sœur, il avait vécu cela comme ses autres frères et à présent sa sœur, il s'en voulait en plus de ne pas l'avoir vu plus tôt mais il ne c'était occupé de personnes depuis la mort de leur mère, en réalité il n'avait fait que de se noyer en se jetant tête la première dans le travail. Soupirant il garda sa main dans la sienne et la serra au moment ou elle ouvrit enfin ses yeux, elle lui demanda une requête qu'il ne pouvait qu'accepter, après tout c'était sans doute normal. Il laissa le temps s'écouler, comptant les clapotis de la perfusion quand elle lui demanda depuis combien de temps elle se trouvait ici. Soupirant il se redressa et regarda furtivement la pendule qui affichait 11 heure 30.

« Tu as été admise à l'hôpital à 9H16, il est 11H 30. »

Aaron se tût et se leva doucement de son tabouret, se laissant porter à la fenêtre il regarda dehors, il faisait beau, il y avait un soleil rayonnant, les feuilles dansaient avec le vent il devait donc y avoir une brise légère, il devait être bon d'être dehors. Laissant encore en suspend ses dernières paroles il se racla légèrement la gorge et croisa les bras autour de sa taille laissant son regard se porter au loin fixant un point inconnu.

« Je suppose que c'était écrit. »

Lâchant un soupire ses prunelles s'emplir de larmes de nouveau, il n'avait jamais pleurer devant qui que ce soit puisqu'il n'avait jamais pleurer de sa vie, il resta ainsi fixe à la fenêtre, ne cachant pas ses larmes, les laissant couler puisqu'il est bon de le faire et continua de fixer ce point inconnu.

« John, Lawrence, moi & à présent toi... »

Il se laissa retourner au près de sa sœur, s'asseyant sur le tabouret il fixa le mur qui leur faisait face à tout deux puis baissa lentement la tête avant de soupirer et de laisse d'autre larmes couler.

« Lorsque j'ai eut mon accident je me suis retrouver moi aussi dépendant de certaines drogues, antidépresseurs, anti-douleurs mais aussi somnifères... Je ne l'ai jamais dit à qui que ce soit, je ne voulait embêter personne, seule Kayla le sait à présent et toi. Je suis encore dans ma période de décroche, je sais que c'est difficile, il y a des jours ou tu veux craquer, hurler, faire sortir toute cette souffrance de ton être et des jours ou tu te sens fort ou tu es capable de surmonter la douleur mais ces jours la sont rare. En tant que frère et drogué je te comprends, mais en tant que médecin je dois t'empêcher de continuer Maelys, c'est donc en tant que médecin que je t'informe que je t'interne dans mon centre. »

Ses paroles résonnèrent dans la pièce en échos, ses derniers mots restèrent en suspend dans l'air et le silence reprit place dans la pièce.

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I don't like the drugs, but the drugs likes me ! - Aaron _
MessageSujet: Re: I don't like the drugs, but the drugs likes me ! - Aaron   I don't like the drugs, but the drugs likes me ! - Aaron EmptyMar 2 Nov - 8:43

Je ne voulais plus rien sentir. J'aimerais être loin de cette vie, loin de ce monde. J'en ai marre. Je craque. Je pense que je sombre vers ces ténèbres qui me réclament au fil des jours. Pourtant je lutte. Je fais tout ce que je peux pour ne pas craquer, mais je n'y arrive plus. Plus les jours passent, plus j'ai envie de lâcher prise et partir loin. Je ne sais pas si j'ai ce droit. Nous avons déjà perdu une personne que nous aimions. Notre mère. Bien qu'elle ne fut pas la mère la plus parfaite du monde, c'était la notre et je l'aimais malgré tout. La seule personne que je hais c'est notre père. Il ne mérite même pas qu'on le nomme ainsi. C'est un monstre et j'aimerais qu'il ne soit plus là. J'aimerais qu'il meurt. Qu'il souffre autant que nous. Mais les ordures ne crèvent jamais, c'est bien connu. Alors tant pis, même si il demanderait pardon – chose dont je doute fort -, jamais je ne lui pardonnerais le mal qu'il a su nous faire. Jamais.

Allongée dans ce lit d'hôpital, je me demande comment j'ai pu en arriver à cette limite. Overdose. Jamais je n'ai imaginer que cela m'arriverait, que ça me tomberait dessus. Jamais je n'aurais penser qu'Aaron le découvre. Lui ou un autre de mes frères. Je ne voulais pas que cela se sache, j'ai bien trop honte. J'ai toujours été ainsi. Silencieuse, calme, mystérieuse. Je ne me livre que très rarement. Seulement quand je ressens vraiment le besoin. Et même si en ce moment je devrais le faire, je ne peux pas. Pourquoi dire encore et encore ce qu'ils savent déjà ? Que devrais-je dire dans le fond ? Que je souffre à cause de ce père qui nous as battus durant des années ? Que j'ai envie qu'il crève.. Ou que moi j'ai envie de crever à mon tour. J'en sais rien. Tout se trouve confus dans mon esprit. Mais cette forte que je gardais en moi, cette force qui m'habiter à cause de ce qu'il a fait commence à disparaître lentement. Me laissant seule dans cette tempête dévastatrice.

Il m'indique l'heure qu'il est.. J'y crois pas. Plus de deux heures que je suis ici. Je n'ai plus envie d'être là. Je voudrais rentré chez moi. M'enfermer dans ma chambre, le seul endroit où je me sens bien. Être dans le noir le plus complet, m'écrouler sur mon lit et pleurer comme jamais je ne l'ai encore fais. Seulement, je suis là, encore. Avec cette perfusion à mon bras. Je déteste ça. Je hais les hôpitaux, je les vois en horreur. J'ignore pourquoi. Mais c'est comme ça. Je regarde Aaron qui se lève, se dirigeant vers la fenêtre. Après quelques minutes de silence, il parle. Je l'écoute. Je vois ces larmes qui roulent le long de ces joues. Ça me fait mal. C'est vrai. J'ai un énorme pincement au cœur de le voir ainsi. J'ignore si c'est par ma faute. Je ne sais pas si c'est à cause de moi. Mais si tel est le cas, je m'en veux vraiment. Tous les enfants de cette famille ont pris de la drogue. Allez savoir pourquoi. Tout doit être lier à l'enfance, ça ne fait aucun doute même. Il revient vers moi, prenant place sur le tabouret et poursuit son récit. J'ignorais tout cela. J'en reste surprise qu'il ait du faire face seul, sans rien nous dire. Pourtant, nous l'aurions aider. En tout cas, moi, je l'aurais aider. Même si je ne suis pas la mieux placée pour le faire. Seulement, la fin de son récit me fit un électrochoc.

Il veut m'interner dans son centre. Mais c'est hors de question. Je refuse. Je n'irais jamais. J'ai besoin de ma liberté, de faire ce qu'il me plait. Je ne veux pas de ça. Je ne veux pas être dans ce centre. Certes, c'est certainement pour mon bien, mais ça change rien à ce que je veux ou ce que je veux pas. Je n'irais pas, ma décision est prise. Je suis officiellement majeur, je décide de mes actes. Malheureusement, je sais qu'il a le pouvoir de le faire si il le veut. Mais je n'irais pas. Peu importe ce qu'il dira.

« Jamais ! » criais-je malgré moi. « Tu m'entends Ezeck ? Il est hors de question que tu m'internes dans ce centre ! Je ne suis pas folle, j'ai pas besoin de ça ! » continuais-je sur la même lancée.

Je sentais la colère grandir en moi. Mais je ne voulais pas, c'est aussi simple que cela. Folle de rage, j'arrache la perfusion qui se trouve à mon bras. Malgré que ma tête tourne, je me relève brusquement en manquant de tomber, mais grâce à mon agilité, je parviens à resté sur mes deux jambes. Entendant déjà les infirmières qui arrivent alors qu'elles sont encore au bout du couloir, je me dirige vers la porte de la chambre et pose une chaise devant, la bloquant par la même occasion. Je ne veux pas qu'elles viennent, qu'elles me disent de me calmer, et qu'elles me remettent dans ce lit. Je reste devant la porte, je n'en bouge pas.

« Ce n'est pas de ça dont j'ai besoin. Tu comprends pas ? Il me faut juste ma dose de drogue tous les jours, et après, je me sens bien. Et tu sais pourquoi ? Parce qu'un connard a réussi à détruire ma vie, comme il a détruit celle de Lawnie, de John et la tienne. Pour la simple et unique raison qu'il n'était qu'un putain d'alcoolique et qu'il a jamais su quoi faire avec ces enfants. Tout ça parce qu'il ne voulait pas de nous, ou en tout cas, il ne voulait pas de moi. Alors quoi Ezeck ? Tu crois que m'interner me fera oublier toutes ces choses ? Tu penses que ça m'aidera à faire moins de cauchemars ? Tu t'imagines peut-être que je ne verrais plus cette ordure me foutre des coups pendant de longues, très longues minutes ? Tu te trompes ! »

A bout de souffle, je m'arrête soudainement. Je me décale légèrement de la porte, me rendant de l'autre côté de la chambre. Adossée contre le mur, je me laisse lentement glisser sur le sol. Je cogne ma tête contre le mur, mon crâne le percutant toutes les cinq secondes. Trop de souffrances, trop de souvenirs, trop de haine, trop de colère.
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